Né à Saint-Tropez en 1820 et fils d’un maître d’équipage dans la Marine de guerre, c’est tout naturellement qu’il s’oriente vers les métiers de la mer. Apprenti forgeron à l’arsenal de Toulon dès l’âge de 15 ans, il est licencié 10 ans plus tard pour avoir mené une grève ayant mobilisée près de 2000 ouvriers. Il devient alors rédacteur dans le quotidien républicain La Voix du Peuple, puis il crée son propre journal L’Indépendant des Alpes. En juillet 1850, il est l’un des journalistes républicains engagés les plus actifs quand son journal est interdit. Arrêté en octobre pour avoir comploté contre Napoléon III, il est condamné à la déportation avec sa famille sur l’île de Nuku Hiva. Aux Marquises, il travaille un temps comme forgeron puis obtient l’autorisation de résider à Tahiti et devient défenseur au tribunal de la ville. Mais quelques démêlés avec le gouverneur d’alors l’expédient en exil à Valparaiso, au Chili. Amnistié en 1858, il s’établit définitivement à Tahiti et deviendra successivement magistrat, directeur de l’imprimerie gouvernementale, juge impérial et président de la Haute Cour tahitienne avant de mourir en 1885, à l’âge de 65 ans. Il laissera derrière lui deux enfants dont un fils, Hegesippe. Ce dernier est né à Toulon en 1844 et a été déporté aux Marquises avec ses parents en 1851. À l’image de son père, il connaîtra une ascension pour le moins remarquable en exerçant les métiers de serrurier, puis d’avocat, avant de devenir le deuxième maire de Papeete de 1902 à 1904. |
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