Avril 25 2024

Partenariat : la Ville de Papeete resigne avec Dexia

Michel Buillard, député maire de Papeete, a renouvelé ce jeudi 10 juin la convention de partenariat qui liait la commune à Dexia. Ce spécialiste financier du secteur public a de nouveau été sollicité pour apporter son expertise budgétaire et financière ainsi qu'un regard extérieur neutre sur la gestion de la commune.


La Dexia et la Ville de Papeete ont resigné pour un nouveau partenariat, ce jeudi 10 juin.



Autour du député maire Michel Buillard et de Pierre Laporte-Daube, Anne-Sophie Goupil, directrice de l'administration et des finances, et Rémy Brillant, directeur général des services de la Ville de Papeete.


Pour résumer les cinq dernières années, le directeur régional de Dexia, PIerre Laporte-Daube, cite de "bonnes tendances", un "bon ratio d'endettement" et une "capacité d'autofinancement importante". L'analyse, effectuée sur la période 2004 - 2009, rapporte donc des résultats très satisfaisants (pour mémoire, les budgets pour ces deux années ont été respectivement d'un peu plus de 5,5 milliards Fcfp et d'un peu plus de 6 milliards Fcfp).

Les "bonnes tendances" évoquées sont dues aux dépenses qui n'ont pas évolué plus vite que les recettes. Le ration d'endettement s'est pour sa part fixé à 34 % en 2009 alors que la moyenne nationale est à plus de 75 % au sein des communes de la même strate. Enfin, avec ses recettes, Papeete a été capable d'assurer ses dépenses de fonctionnement, de payer ses dettes mais également d'autofinancer des travaux.

"C'est véritablement un message d'espoir", en a conclu Pierre Laporte-Daube, "car cela prouve que l'on peut assainir toute situation". En 1995, en effet, la commune sortait tout juste de la mise sous tutelle financière de l'Etat. Le premier mandat du député maire Michel Buillard a ainsi été consacré à la remise en ordre des finances, qui étaient très compromises.

La situation financière de la commune de Papeete est aujourd'hui saine et les dépenses de gestion maîtrisées. Des marges de manoeuvre importantes ont été constituées par un héritage de plusieurs années consécutives d'excédents qu'il faut s'efforcer de préserver par un contrôle des dépenses courantes et une maîtrise de l'endettement.

Cette rigueur et ces efforts permettront notamment de poursuivre de grands projets, tels que l'assainissement des eaux usées. Petit bémol toutefois : les besoins des administrés augmentent, alors que les recettes de la Ville diminuent avec la crise.

Le député maire rappelle, pour conclure, que "l'assainissement des finances a été rendu possible grâce à l'ensemble des bonnes volontés qui se sont succédé au sein du conseil municipal de 1995 à nos jours".