Alerte tsunami du 11 mars : bilan des opérations satisfaisant pour Papeete
Dès l'annonce de l'alerte par le directeur de la Protection civile et de lutte contre l'incendie de la Ville de Papeete à son directeur général des services, la capitale a mis en place son PC de crise. Pompiers, policiers municipaux, secouristes de la Protection civile, agents et cadres communaux... ils étaient environ une centaine à se mobiliser dès 3h30 ce matin.
La première "vague" était attendue aux alentours de 7h18 à Papeete. Une simple montée des eaux de 60 cm a été enregistrée aux alentours de 8h15 dans le port. Aucune vicitime, disparu, blessé ou dégât (habitations, bâtiments publics, infrastructure routière, aéroportuaire ou maritime, ou exploitation agricole) n'est à déplorer pour la capitale.
Des lieux d'hébergement (à l'école Mamao et à Vaitavatava) ont permis d'accueillir 19 personnes - âgées, handicapées ou simplement résidant en zones à risques. La majorité des administrés a préféré se réfugier sur les hauteurs.
La police avait mis en place un dispositif de déviation de la circulation routière dès 4h40. Le centre de secours tenu par les pompiers, en raison d'un risque dû à sa situation géographique, a migré vers d'autres locaux communaux à Tipaerui vers 6h50 en raison de son risque d'exposition ; à 9h44, le centre avait réintégré ses locaux habituels.
Le député maire Michel Buillard, qui a suivi toutes les opérations auprès de la cellule de crise de la mairie, tient à remercier la population pour avoir suivi les consignes de sécurité et d'évacuation promulguées par la police municipale et les pompiers, et à souligner la bonne coordination et la réactivité des services communaux et de secours.
L'évacuation était nécessaire, même si l'alerte a été sans conséquence grave pour Papeete. L'exercice d'évacuation réalisé dans les établissements scolaires le 9 mars a, par ailleurs, été bénéfique à l'action communale lors de cette alerte générale.