Tavana Michel Buillard « Prochaine étape l’avenue du Prince-Hinoi » « Ces nouvelles caméras nous permettent d’assurer une couverture plus large des rues les plus fréquentées, surtout au centre-ville, ainsi que le repérage des contrevenants d’une rue à l’autre. Elles rendent également possible un meilleur traitement du problème du grand nombre de jeunes qui errent en ville le mercredi après-midi. Nous complétons cette surveillance par l’intervention des policiers sur le terrain. Demain, ils seront équipés de vélos à assistance électrique pour intervenir encore plus rapidement. Le prochain investissement de vidéoprotection concernera l’avenue du Prince-Hinoi, afin d’éviter les runs la nuit. Nous disposerons ainsi de moyens efficaces pour l’identification des fauteurs de trouble. » |
Roger Lamy, directeur de la police municipale « Travailler plus efficacement » - Un usager peut-il solliciter l’accès aux images vidéo ? Nous pouvons recevoir des signalements, mais, dans tous les cas, il est obligatoire de déposer plainte auprès de la direction de la sécurité publique (DSP), laquelle nous saisit pour une vérification des images et, si elles s’avèrent utiles, elle nous adresse une réquisition pour extraction d’images. Celles-ci sont conservées durant 30 jours maximum. Comment se déroule la collaboration entre la police municipale et la DSP ? Nos agents respectifs collaborent quotidiennement ensemble. Notre poste de commandement opérationnel actuel date de 2012. Et depuis 2014, la DSP dispose d’un déport de nos images. Cela nous permet de travailler plus efficacement. À titre d’exemple, un samedi en début d’année, deux individus à vélo s’en sont pris à des volleyeurs sur la place To’ata, puis ils ont continué leur chemin sur l’esplanade basse. Grâce à la vidéoprotection, on les a retrouvés et identifiés rapidement puis ils ont été interpellés par nos deux brigades. Une autre fois, une jeune femme a subi un attouchement par un individu qui la suivait depuis Mamao jusqu’à la rue des Remparts. À la suite d’une réquisition d’images par la DSP, on a pu retrouver l’auteur de l’attouchement en l’identifiant très précisément grâce à la caméra. |
Taureni Urima, responsable des système d’information et de communication « Il fallait tout remettre à niveau » - Quelles sont les contraintes techniques liées à l’extension du système ? Le marché de la vidéoprotection a été lancé en 2019. Il fallait tout remettre à niveau car le précédent système était obsolète et plus du tout évolutif. La situation sanitaire de 2020 a causé d’importants retards. Il y a aussi la partie génie civil qui prend du temps : il faut creuser les tranchées pour installer la fibre optique, couler les dalles destinées à accueillir chaque potence et respecter les délais de séchage du béton. Nous avons réceptionné les potences à la fin du mois de mai et l’installation s’est déroulée entre les mois de juillet et septembre. Il y a plusieurs intervenants, avec leurs propres contraintes qu’il faut concilier, la commune, le prestataire et l’OPT, dont nous dépendons pour la fibre optique. Nous privilégions des lieux situés à proximité de ses chambres optiques afin de limiter les travaux de génie civil, qui sont très coûteux. Mais cela doit aussi convenir au lieu d’implantation souhaité par la police. On essaie de faire au mieux. - Comment gérez-vous les pannes, la maintenance des caméras ? On sollicite d’abord nos services techniques pour savoir si la panne est d’origine électrique. Si ce n’est pas le cas, on avertit le prestataire qui planifie son intervention en fonction de son planning et de la disponibilité de ses techniciens. Il nous faut ensuite prévoir l’occupation de la voie publique, l’utilisation d’une nacelle, etc. Cela peut prendre plusieurs jours… Avec notre prestataire, nous essayons d’avoir une maintenance rapide, mais s’il y a des pièces à remplacer, il peut y avoir des délais d’attente quand il faut les commander. |
Retrouvez ci-dessous quelques documents destinés à faciliter vos démarches auprès de nos services.
Pour plus d'infos, veuillez consulter notre rubrique "Formalités administratives".
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